Premières Heures en Chantier : animation territoriale du collectif

Posté par convergence 4 avril 2023

Depuis le 1^er janvier 2023, Fanny Caignec (ancienne chargée de partenariats emploi à Paris) est animatrice territoriale Bretagne de Premières Heures en Chantier. Le poste, porté par la Fédération des Acteurs de la Solidarité Bretagne, a pour mission, notamment, d’animer le collectif d’éducateurs·trices de Premières Heures et de développer un réseau de partenaires SIAE afin de faciliter les suites de parcours des salariés PHC du territoire.

5 chantiers mettent en œuvre le programme Premières Heures actuellement en Bretgane: 4 en Ille-et-Vilaine et 1 dans le Finistère, pour environ 70 personnes accompagnées sur l’année (à l’instant T) sur l’ensemble du territoire. L’objectif de Fanny est d’identifier et d’être identifiée par l’ensemble des acteurs de l’insertion du territoire, notamment les orienteurs mais aussi les autres SIAE et d’envisager des partenariats par exemple pour les suites de parcours en ACI pour les salarié·es en parcours Premières Heures. « La Bretagne est une région hyper dynamique au niveau de l’insertion et beaucoup de liens d’interconnaissance existent déjà entre les structures. La métropole de Rennes est particulièrement motrice sur ce sujet. »

En tant qu’animatrice du territoire, Fanny est aussi amenée à présenter Premières Heures à de nouveaux chantiers qui pourraient mettre en œuvre le programme.

Le 14 avril prochain, Fanny organise la première rencontre entre tous les éducateurs·trices Premières Heures de Bretagne, à Rennes. Le principe est simple : leur permettre de se rencontrer et d’échanger autour de leur activité et de ses spécificités par rapport au reste du chantier d’insertion. Des axes de travail spécifiques pourront aussi émerger à cette occasion donnant lieu à de prochains rendez-vous thématiques (santé, mobilité…) Actuellement 5 éducateurs·trices sont en place et ont hâte de se rencontrer pour échanger.

« Sur certains dispositifs Premières Heures, il y a un vrai sujet au niveau de la mobilité. À l’échelle de la métropole de Rennes, le réseau de transport en commun est très bon mais dès qu’on s’éloigne un peu, pour des chantiers implantés en zone rurale, les suites de parcours deviennent plus compliquées. Un certain nombre d’associations sont déjà mobilisées sur le sujet, il faut voir comment on peut travailler ensemble. »