La santé mentale en chantier d’insertion : Les actions des territoires Convergence

Posté par convergence 26 mars 2024

La santé mentale en chantier d'insertion

Les actions des territoires Convergence

Les personnes accompagnées par les chantiers d’insertion, et particulièrement en parcours CVG et PHC, cumulent un nombre important de difficultés socio-professionnelles (longue période d’inactivité, parcours de rue ou en hébergement) et psycho-sociales (addictions, isolement social, troubles de l’adaptation, difficultés relationnelles…). Parmi ces difficultés, la vulnérabilité et l’exposition aux risques liées à la santé physique et mentale occupent une place conséquente.

 

Or, les problématiques de santé psychique sont particulièrement compliquées à repérer et à prendre en charge au sein des chantiers d’insertion, en raison de la stigmatisation et de la complexité des besoins des personnes accompagnées. Les salarié.e.s accompagné.e.s sont souvent en situation de méconnaissance des dispositifs existants, voire de renoncement aux soins ou aux droits. De leur côté, les professionnel.le.s des chantiers d’insertion sont peu sensibilisé.e.s et insuffisamment formé.e.s à l’accompagnement sur ce champ. On note également un manque de coordination et de collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la prise en charge des personnes en situation de précarité, ce qui rend difficile la mise en place d’un accompagnement holistique concerté et de proximité.

Depuis 2020, des actions ciblées sur la problématique de la santé mentale sont proposées sur les territoires Convergence. En 2024, grâce à une enveloppe exceptionnelle de la DGCS, les territoires Convergence ont l’opportunité d’aller plus loin dans l’étayage des actions déjà initiées, dans une logique d’expérimentation avec évaluation d’impact à la clé.

Echanges avec Agnès Legrain, Chargée de partenariats santé à Convergence Strasbourg, et Annaëlle Guyot, Chargée de partenariats santé à Convergence Nantes.

Depuis 2020, des actions en réponse aux urgences provoquées par les crises Covid-19

La crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 a mis en lumière des situations de détresse psychologiques et psychiatriques, parfois peu visibles jusqu’alors. Le premier confinement a été très difficile à vivre pour les salariés en insertion et la reprise des activités en mai 2020 un enjeu de taille.

C’est dans ce contexte qu’un premier projet de soutien psychologique a vu le jour. Convergence France a donc imaginé un projet proposant une solution d’accompagnement psychologique spécifique à la crise dans le cadre du programme CVG, alors déployé à Paris et Lyon. 

Ce projet a permis à 770 salarié.e.s de participer à du coaching en binôme, des groupes de paroles, du soutien individuel et de la musicothérapie. En 2021, avec la prolongation de la crise sanitaire, les actions mises en œuvre dans le cadre du projet soutien psy ont été reconduites et élargies aux différents chantiers d’insertion des nouveaux territoires d’essaimage : Nantes, Strasbourg et Lille. Ces premières actions ont été une porte d’entrée vers l’accompagnement en santé mentale pour les salariés et ont permis de révéler des besoins non identifiés auparavant.

En 2022, le projet se poursuit, toujours dans une logique d’actions ponctuelles, comme clés d’entrée vers des accompagnements plus complets et adaptés. L’objectif est l’orientation vers le droit commun, et la mobilisation des partenaires du territoire sur ces questions. Une plus grande liberté est donnée aux chargées de partenariat santé pour construire des actions répondant aux besoins locaux.

2024, lancement d’une expérimentation formelle des actions santé mentale sur les territoires Convergence

Grâce à un soutien exceptionnel de la DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale), Convergence France propose d’expérimenter en 2024 des actions de soutien à la santé mentale sous forme d’appel à projets interne aux ACI de 10 territoires Convergence. Il permet d’étoffer les actions déjà proposées dans le cadre de la thématique santé, en donnant l’accès à des actions payantes et plus conséquentes. Les territoires peuvent mobiliser un montant minimum de 10k€ pour leurs projets. Il n’y a pas de montant maximum, mais le coût total des projets retenus ne peut dépasser les 300k€ de coûts directs.

L’appel à projet a été diffusé au printemps 2023, et concerne deux grandes catégories d’actions : à destination des salarié.e.s en parcours d’insertion, et à destination des salarié.e.s permanents de l’ACI. Restant dans une philosophie d’adaptation aux besoins du territoire, les CP santé ont travaillé avec les équipes des chantiers pour identifier les actions les plus prioritaires. L’objectif est toujours de travailler l’orientation vers le droit commun.

Une évaluation des actions inscrites dans cet appel à projet sera réalisée par un cabinet extérieur. Un reporting dédié aux actions santé mentale financées sera également effectué par les CP santé.

Focus sur les actions retenues par le collectif de Strasbourg

Agnès Legrain est chargée de partenariats santé dans l’équipe de Convergence Strasbourg, et psychologue de formation. Par son travail de terrain dans les chantiers du collectif strasbourgeois, avec les salariés permanents et les salariés en insertion, elle se rend compte à quel point la santé est un sujet central dans les parcours des personnes en chantier d’insertion.

« L’axe d’entrée de Convergence, c’est l’emploi, mais si la santé, y compris psychique, n’est pas abordée, alors l’emploi restera un objectif très compliqué voire impossible à atteindre. Cet appel à projet dédié, ça permet de mettre en lumière l’importance d’agir sur cette thématique. Les actions déjà proposées vont pouvoir être amplifiées, grâce au budget disponible. » Pour elle, « intervenir sur cette problématique de souffrance suppose de mettre en œuvre des actions adaptées, qui ne soient pas stigmatisantes et qui ne passent pas systématiquement par des soins psychiatriques.

Dans la santé mentale, on peut aujourd’hui aborder le sujet des addictions, une problématique à laquelle de nombreux salariés sont confrontés : « Avant on ne traitait l’addiction que sous le prisme de la maladie physique. Aujourd’hui, on peut travailler avec les personnes sur les mécanismes psychiques qui font que quand ils commencent à consommer ils ne peuvent pas s’arrêter, et sur la Réduction des Risques et des Dommages (RdRD). »

1/ La formation des permanents adaptée aux réalités des ACI

Cette brique d’actions est essentielle pour les permanents (ETI, CIP, ASP), qui sont confrontés tous les jours aux problèmes psy de leurs salariés. Pour aller plus loin que la formation « Premier secours en santé mentale » qui propose un premier vernis généraliste sur le sujet, Convergence Strasbourg a mis en place des formations collectives, notamment avec l’Orsperre-Samdarra, structure nationale de référence sur le sujet santé mentale et vulnérabilités. 

La formation PRISME « Précarité et santé mentale », qu’elle propose est plus adaptée aux réalités des personnes en parcours d’insertion. L’objectif de cette formation est d’apporter des outils aux professionnel.le.s pour améliorer l’accompagnement en santé mentale des personnes en situation de précarité.

Elle leur permet de repérer les signaux marquant un trouble de santé mentale, de trouver des postures ajustées avec les personnes accompagnées, de bien réagir face à la violence, d’orienter les personnes accompagnées vers les structures adaptées le cas échéant, mais également de préserver leur propre santé mentale. 

En parallèle, du coaching et des groupes d’analyse de la pratique ont lieu pour les ETI et les ASP.

2/ Un accompagnement individuel adapté aux salariés, sur les chantiers

En tant que psychologue, Agnès réalise beaucoup de soutien individuel pour les salarié.e.s du chantier « c’est un accompagnement en attente d’une prise en charge extérieure. Mais la réalité du territoire, c’est qu’il faut minimum 6 mois avant toute prise en charge psy : aucun psy de ville ne prend de nouveaux patients. Il reste l’hôpital, mais la situation de tension est telle que la prise en charge n’est pas de bonne qualité.

A mon arrivée dans l’équipe, j’ai passé beaucoup de temps sur les chantiers. Je voyais les salarié.e.s au quotidien, un lien de confiance s’est établi, et ça a permis de parler de santé psy sans créer des inquiétudes ou des blocages. Ils allaient voir « Agnès » et pas voir « un psy ». Ce lien de confiance qui dédramatise l’accompagnement psy a facilité l’orientation des salarié.e.s vers des professionnel.les extérieur.e.s au chantier.

Agnès développe également des partenariats avec des psychologues et des coachs, qui viennent sur le chantier pour les consultations. « La personne est dans un endroit connu, entourée de ses pairs : c’est elle qui reçoit le praticien ». Entre 5 et 8 séances sont prises en charge dans le cadre de l’appel à projet santé mentale. « Ce travail de partenariat est important pour maintenir un accompagnement adapté des salarié.e.s, car je les oriente vers des professionnel.le.s avec qui je sais que ça va matcher. Un psy qui est rigide au niveau du cadre de consultation et de la pratique, ça n’ira pas. S’il ne fait pas de l’aller-vers, ça n’ira pasIl faut s’adapter aux personnes. Sur le chantier, une consultation peut être faite dehors sur le parking si c’est mieux pour la personne ».

3/ Des ateliers de sophrologie sur les chantiers

« Nous avons beaucoup réfléchi en collectif pour proposer des outils non-verbaux aux salarié.e.s pour améliorer le bien-être mental et physique. Nous avons rencontré une sophrologue qui axe sa pratique autour du public en précarité. Elle intervient aujourd’hui à Emmaüs Mundo auprès de 2 groupes d’une dizaine de personnes, et ça marche très bien ! L’équipe du chantier s’en est saisie : quelques ETI  proposent tous les jours à leurs équipes de démarrer la journée par quelques exercices de sophro en groupe. »

4/ Des propositions de bilans neuropsy aux salariés

Aux côtés d’Agnès, une stagiaire en neuropsychologie est formée pour faire passer des bilans neuropsy aux salarié.e.s pour lesquels l’équipe encadrante relève des problèmes sur le chantier, notamment dans la réalisation des tâches demandées. Ces bilans permettent de mieux comprendre les difficultés cognitives que la personne rencontre en détectant des failles sur la mémoire, l’attention… Cette compréhension plus fine de la personne résulte dans une amélioration de sa participation à la vie du chantier, et stabilise son parcours.

« On a eu une personne par exemple dont la période d’essai a failli ne pas être renouvelée car l’encadrant constatait qu’elle ne réalisait pas ou peu ce qu’on lui demandait de faire et n’écoutait pas ce qu’on lui disait. Suite au bilan, on s’est rendu compte que la personne était malentendante, mais lisait très bien sur les lèvres ! Une fois qu’on a compris ça, il est plus facile d’adapter la communication avec elle : on fait attention à être face à elle pour faire passer les consignes. »

Le test est réalisé sur le chantier, et suivi d’un retour au salarié, ainsi qu’à tous les ETI et ASP, et d’un temps d’échange particulier avec l’ETI et la CIP référents pour des points de vigilance spécifiques.

Focus sur les actions retenues par le collectif de Nantes

Annaëlle Guyot, chargée de partenariats santé à Nantes, partage les mêmes constats initiaux : « les souffrances psychologiques des salarié.e.s en parcours se traduisent au quotidien dans des difficultés lors de leur passage sur le chantier : angoisses, inhibitions, difficultés à se mobiliser dans les démarches d’insertion, comportements pas forcément appropriés, absence répétées… C’est le quotidien des permanent.e.s des chantiers.

« Dans les chantiers nantais, en 2022, 40% de salarié.e.s étaient confronté.e.s à des problèmes de souffrance psychologique ». Un chiffre parlant, qui s’inscrit dans la tendance nationale. Pour répondre à ces besoins, ici aussi, le droit commun n’est malheureusement pas suffisant : l’hôpital public est débordé, surtout depuis le covid. « Notre réponse à l’appel à projet est donc orientée vers l’étayage des partenariats et actions déjà existantes, en plus d’en développer de nouveaux. »

© Convergence France

1/ Des permanences de soutien psy : du sur-mesure qui a trouvé sa place dans les pratiques des chantiers​

Ici aussi, c’est l’aller-vers qui définit l’approche retenue : l’association « Alternative psy » intervient directement sur le chantier. « C’est une association sur mesure pour nous, car elle s’est montée dans une démarche d’aller vers, pour un public de personnes en situation de précarité et d’insertion professionnelle. Ils connaissaient déjà le public et les enjeux de trouver sa place dans une équipe sur un chantier d’insertion.

Ces permanences étaient déjà en place dans 6 chantiers nantais. Cette année, grâce à l’appel à projet, on peut finir d’étendre cette proposition à tous les chantiers du collectif, y compris les chantiers porteurs uniquement du programme PHC. »

Ces permanences sont fréquentes : 1 à 2 fois par mois sur chaque chantier, sur des plages de 3h, systématiquement préparées en amont par l’association lors de temps d’échanges collectifs d’1h30, proposés largement aux équipes des chantiers : « l’association se présente, démystifie le rôle et l’intervention d’une psy, et peut travailler sur la représentation du soin psy qu’ont les salarié.e.s, le différencier du soin psychiatrique. Suite à ce temps, les salariés peuvent s’inscrire directement auprès de l’intervenante, ou via les CIP, ETI : la porte est toujours ouverte. Ces permanences sont toujours très utilisées : elles sont toujours bien remplies ! »

« Cette année, on est vraiment en mesure d’adapter le suivi au salarié.e et son besoin : Certain.e.s salarié.e.s vont avoir besoin de 3 entretiens et ça ira mieux, d’autres, d’une période d’évaluation plus longue pour préparer un suivi thérapeutique : on prend le temps, car il faut que ça permette une accroche avec le droit commun. Donc tant que c’est nécessaire et que rien n’est mis en place à l’extérieur du chantier, la psy rencontre le/la salarié.e. C’est sécurisant pour tout le monde. »

« On a préparé le terrain à tous les niveaux pour que la mise en œuvre des permanences soit réussie : l’action a été présentée en comité de chantier, préparée avec les équipes de permanents, qui ont pu partager leurs inquiétudes avec l’association. Ça s’est bien fait, les premiers chantiers l’ont bien amené à leurs salarié.e.s : cette première expérience positive a motivé les autres à en bénéficier.

C’est désormais un sacré outil en plus dans la boîte à outils des permanents ! Avant, quand un salarié avait besoin de déverser une souffrance, les permanents étaient en « première ligne », mais ils ne sont pas psy ! Maintenant, ils ont un relai, une solution de proximité, accessible, et connue. Ils peuvent partager leurs questionnements avec l’intervenante, qui est devenue une nouvelle collègue : c’est rentré dans le fonctionnement du chantier ».

2/ L’interprétariat médical pour rendre accessible le soin psy aux salarié.e.s non francophones

des salarié.e.s sont de nationalité hors UE - à Nantes en 2022
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Dans les chantiers du collectif nantais, en 2022, 52% des salarié.e.s sont de nationalité hors UE, avec pour une partie importante d’entre eux, des difficultés en français, qui complique fortement l’accès aux soins, notamment psy. « On voulait que le soutien psy soit aussi accessible pour les salarié.e.s non francophones, qui ont souvent des besoins importants liés à leur parcours d’exil et des éventuels traumatismes associés.. On a donc intégré à l’appel à projet de l’interprétariat médical. 

Nous travaillons avec 2 organismes nantais d’interprétariat professionnel, l’ASAMLA et Berekty, qui apportent également une approche de médiation interculturelle.

 Concrètement, l’interprète est présente lors des consultations de soutien psy, après avoir préparé la séance avec la psy en amont. L’interprète est essentiel pour la traduction mais aussi pour expliquer les incompréhensions entre la psy et le/a salarié.e qui peuvent résulter des différences liées à la culture. Les salarié.e.s peuvent demander une fois sur l’autre le même interprète, dans la mesure du possible. »

3/ La réalisation de bilans cognitifs en situation de travail, pour identifier tôt des situations de handicap

Comme à Strasbourg, pour les salarié.e.s qui ont des difficultés récurrentes de compréhension et/ou de réalisation des tâches, nous pouvons mettre en œuvre des bilans cognitifs.  » C’est une démarche qui nous permet de nous rapprocher du secteur du handicap, qui peut faciliter ensuite les orientations pour les salariés concernés, et les reconnaissances RQTH. Il y avait déjà des dispositifs d’évaluation cognitives pour des personnes déjà dans la démarche de RQTH, mais pas pour celles qui ne l’avaient pas initiée.

Nous travaillons avec l’ADAPT, une association nationale dans le champ du handicap, qui va pouvoir faire venir un.e ergonome sur le chantier pour observer le/la salarié.e en situation de travail avec l’ETI, prendre un échange tripartite avec eux Ici aussi, pas de consultation hors du chantier, l’idée est de rendre accessible la démarche d’évaluation. L’ergonome pourra ensuite faire des propositions au chantier sur l’adaptation des postes.

4/ La formation des permanents à la connaissance et détection des premiers signes de troubles psy

La formation des salarié.e.s permanent.e.s des chantiers est un enjeu identifié depuis plusieurs années, des sessions de formation ont déjà eu lieu les années précédentes. Cette année, 3 jours de formation sont prévus, avec pour objectif de les outiller avec des connaissances théoriques de bases sur les symptômes des troubles psychologiques et psychiatriques, et pour qu’ils puissent détecter les 1ers signaux chez les salariés qu’ils accompagnent.

En parallèle, Convergence Nantes a obtenu le financement partenarial de l’ARS Pays de la Loire pour 3 ans sur la thématique des addictions. Les chantiers sont donc également accompagnés par l’association Addictions France.

En complément, ce nouveau financement permettra de proposer des séances d’échanges de pratiques inter-chantiers avec un CSAPA, qui donneront la possibilité de partager des situations problématiques en lien avec les addictions. Cette solution est très liée avec les sujets psy, puisque la psychologue qui intervient sur les chantiers fait régulièrement des orientations de salariés vers le CSAPA. Ce double outillage permet donc aux chantiers de mieux accompagner les personnes accompagnées sur ces questions.

5/ Des séances de yoga accessibles sur les chantiers

La dernière action proposée par Convergence Nantes dans le cadre de l’accompagnement en santé mentale permet de proposer 5 séances de yoga aux salariés, en partenariat avec Nour Yoga, une structure qui propose du yoga pour un public en situation de précarité. « C’est une activité qui n’est pas accessible financièrement aux salariés hors du chantier, et qui leur apporte des techniques de gestion du stress, et une activité physique adaptée. Cela nous permet d’atteindre d’autres personnes, moins réceptives aux autres accompagnements psy/bien-être que l’on peut proposer. »

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